L’Union Européenne finance trois projets en faveur des couches en conflit avec la loi au Togo. 326,6 millions de francs CFA seront mobilisés pour accompagner, par exemple, les défenseurs des Droits de l’homme contre le mauvais traitement systématique des jeunes en conflit avec la loi et pour un meilleur accès à la justice dans quatre régions du Togo.

La délégation de l’UE au Togo va signer, dans les heures qui viennent, trois nouveaux contrats en faveur de trois projets pilotés par les organisations de la société civile au bénéfice d’une couche sociale de la population Togolaise en conflit avec la loi, indique la cellule de communication de l’institution à Lomé.

Il s’agit, notamment, d’un projet de soutien aux défenseurs des Droits de l’homme contre le mauvais traitement systématique des jeunes en conflit avec la loi et pour un meilleur accès à la justice dans quatre régions du Togo. Il est élaboré par l’Union Chrétienne des Jeunes Gens/Young Men’s Christian Association (UCJG/YMCA). Son objectif : renforcer les libertés fondamentales des jeunes en conflit avec la loi, à travers un accès à la justice.

Six organisations de la société civile sont choisies pour exécuter ce projet : l’UCJG/YMCA, la LTDH (Ligue Togolaise des Droits de l’Homme), ACAT (Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture), le BICE (Bureau International Catholique de l’Enfance), ASF (Avocats Sans Frontière) et GF2D (Groupe femmes démocratie et développement). Ces organisations toucheront, entre autres, les fonctionnaires pénitentiaires, ceux de la police et du système judiciaire ; à travers des plaidoyers et sensibilisations sur le terrain.

Pour l’Union Européenne, la protection des Droits de l’Homme reste toujours une priorité, dans un pays où l’appareil judiciaire est souvent taxé de mauvais fonctionnement et, où l’accès à la justice pour tous reste toujours des veux !

Cet accompagnement de l’UE, via l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (IEDDH)  va durer 36 mois et va concerner en tout trois grand projets.