Une mission ‘’citoyenne, libre et impartiale’’ de pré -évaluation de trois principaux projets du Programme national d’investissement et de sécurité alimentaire (PNIASA) a eu lieu du 3 au 15 mars dernier. Le compte rendu de cette mission a été fait  au cours d’une conférence de presse ce vendredi 21 mars,  à Lomé, par les commanditaires de la mission. Les Succès, les manquements et des recommandations ont été relevés pour un meilleur aboutissement du programme.

Les organisations de la société civile, les organisations paysannes (CETOP), les chambres régionales d’agriculture(CRA) et le secteur privé (patronat) ont organisé une mission de pré-évaluation du Programme national d’investissement et de sécurité alimentaire (PNIASA). Cette mission s’inscrit dans la cadre  d’un bilan à mi-parcours du programme. Elle répondait aussi à l’idée de construire des mécanismes de suivi évaluation et de reddition des comptes, dans la mise en place  de l’approche sectorielle pilotée par le PASA.

Du 3 au 15 mars dernier, au total, 35 préfectures ont été visitées par  les équipes de la dite mission, dans les cinq régions du Togo. Selon la mission, la mise en œuvre du PNIASA est effective  dans toutes les régions.  Et les projets majeurs du PNIASA : le Projet d’appui au développement agricole au Togo (PADAT), le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) et le volet national du Projet régional de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) sont diversement connus et appréciés des bénéficiaires.  « On n’a pu constater un accès amélioré mais toujours insuffisant des producteurs aux intrants (semences certifiées, les boutures de caféier et de cacaoyer, et les engrais) », a signalé,  Amegadze Kokou, membre du Conseil d’Administration de la FONGTO.

Trois ans après le lancement  des différents projets  du PNIASA,  des avancées considérables ont été réalisés. Cependant, le PNIASA semble avoir des plombs dans l’ail. Des difficultés liées aux retards d’exécutions de certaines actions du calendrier cultural comme (la distribution des kits, semences et la vaccination des animaux),  la question de la commercialisation des céréales  pas encore résolu, la faible collaboration  entre les acteurs en charge de la mise en œuvre  des projets en sont la cause.

Pour mener à bien le programme PNIASA à travers ses projets majeurs, la mission de la pré-évaluation a fait plusieurs recommandations. Les plus essentiels se résument au renforcement de la communication autour des différents projets, la clarification du rôle et du cahier de charge des acteurs impliqués, et la création des conditions de durabilité des actions.

Le 15 avril prochain, une mission gouvernementale se tiendra sur le bilan à mi-parcours du Programme national d’investissement et de sécurité alimentaire (PNIASA).