Les Eperviers à l'entrainement, mercredi 11 novembre 2015 à Lomé. Photo: Steven Lavon
Les Eperviers à l’entrainement, mercredi 11 novembre 2015 à Lomé. Photo: Steven Lavon

Le doute est réel pour le Togo qui joue  l’Ouganda ce jeudi à domicile pour le compte des qualificatifs, Mondial 2018.  A domicile et sans quelques ténors, les Éperviers du Togo et leurs supporters sont condamnés à y croire.
Les grands spécialistes du football ont déjà fait leurs analyses. La victoire est obligatoire pour espérer continuer sereinement vers les portes  de la Russie.

Seulement, avant même de s’en approcher, les Eperviers ont un coup de froid. Leur capitaine, Emmanuel Sheyi est toujours à l’écart du groupe, même si mercredi il était à l’entraînement, en touriste-stars. Le portier Agassa – Seuls les analystes nous diront si il est aussi important – n’est non plus au rendez-vous.

Et comme d’ habitude, dans un groupe de petits plaisantins, le coach Tom Santfiet ne peut qu’avaler la couleuvre. C’est dans cette éternelle pagaille que l’équipe nationale évolue, espérant les miracles qui quelques fois surviennent. Pour les amoureux du football togolais, c’est un supplice. Eux qui y
mettent tout leur cœur. C’est peut être pour eux seuls qu’il faut croiser les bras et prier fort, au risque de les voir mourir de chagrin, tel un homme qui souffre des errements de ses progénitures.

Même avec un football à l’agonie, dans un climat délétère et avec des dirigeants peu soucieux de l’intérêt du ballon rond, le supporter veut y croire. Nous, nous restons dubitatifs. Le jeu n’en vaut pas la chandelle pour tous.

Mais comme on se borne à le dire, une victoire fera du bien ; même si se qualifier pour ce mondial, ne sera une fois encore que source de véritables pagailles à venir.
Nous disons alors, quel foot de rue nous pratiquons au Togo!

Ben SOULEYMAN