2è à g. Le Gal. Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la Protection civile du Togo
2è à g. Le Gal. Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la Protection civile du Togo

Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo réfléchissent ensemble à Lomé sur la sécurisation de leurs frontières. Les chefs de sécurité et de renseignement de ces pays travaillent ensemble dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers.

Rester fort ensemble, c’est l’option choisie par Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. A Lomé, les chefs de sécurité et de renseignement veulent mise sur l’échange d’informations pour combattre ces fléaux. « Aujourd’hui toute l’Afrique au sud du Sahara est embrasé. Donc il va de soi que nous aussi, au niveau des Etats, nous développions le même esprit. Plus on va en rang dispersé, plus on va seul et on ne pourra pas combattre le terrorisme », a fait observer le chef d’escadron du Mali.

Photo de famille des chefs de sécurité et de renseignement à la réunion de Lomé
Photo de famille des chefs de sécurité et de renseignement à la réunion de Lomé

Les actes terroristes sont planifiés à partir de plusieurs pays et les auteurs sont de multiples nationalités. C’est pourquoi, les forces de sécurité veulent revoir leur déploiement aux frontières communes. Une coopération frontalière que le Togo a déjà mise en œuvre. Un déploiement à la frontière nord porte des fruits a annoncé le ministre de la sécurité du Togo. « Ce déploiement nous a permis d’opérer plus d’une quarantaine d’interpellations dont une vingtaine était recherché par le Burkina Faso », a précisé le Général Yark Damehame.

Une information qui semble confirmer un article de Jeune Afrique faisant état de présences de jihadistes au Bénin, au Togo et au Ghana. Nos confrères disent tenir cette information des services burkinabè.

Carlos Tobias