Le Togo s’est inscrit dans une logique de développement durable et multiplie les opportunités pour y parvenir. Ce jeudi, le pays a lancé le processus pour son adhésion au programme « Millenium Challenge Corporation » du PNUD. Un nouveau cap pour un essor socioéconomique.

Multiplier les opportunités de croissance économique et de développement. Cela semble bien être désormais l’obsession des autorités togolaise. Un développement que l’on voudrait dans les règles de l’art, avec la bonne gouvernance comme crédo.

Cet engagement a conduit le Togo à se lancer ce jeudi dans le processus de son éligibilité au programme « Millenium Challenge Corporation », un programme mis en place depuis 2004 par le Congrès Américain pour porter assistance aux pays émergents, à travers le PNUD.

Selon madame Khardiata Lo Ndiaye, Représentante Résidente du PNUD et Coordonateur Résidente du SNU au Togo, « Le mécanisme du MCC constitue une réponse forte, originale et efficace à la problématique du financement du développement et de l’efficacité de la coopération internationale, telle que promue par la communauté des nations ». Pour elle, si d’autre pays voisins du Togo comme le Bénin, le Ghana ou encore le Burkina-Faso ont pu répondre au critère d’éligibilité de ce programme, le Togo aussi peut y parvenir. Ceci demandera plus d’effort, de travail rigoureux de la part, et des autorités togolaises, et des partenaires en développement.

Une fois élu, le Togo devra bénéficier davantage d’assistance pour son développement.

« Depuis sa mise en place, le Millenium Challenge Corporation a signé 26 accords de dons de financement de programmes dont 15 avec les pays africains pour près de 5,8 milliards de dollars américain soit 70% du total de l’enveloppe. Les pays limitrophes du Togo que sont le Ghana, le Benin et le Burkina –Faso ont déjà bénéficié de cette aide ; et continuent d’en bénéficier, grâce à un effort soutenu dans la mise en œuvre des réformes économiques, sociales et de gouvernance », a souligné Madame Khardiata Lo Ndiaye.

Il y a bien de quoi y arriver. Le Ghana a mobilisé 547 009 000 Dollars américains de 2007 à 2012 pour la réduction de la pauvreté à travers l’augmentation des revenus des agriculteurs.

Le Benin lui, a obtenu 307 298 040 Dollars américains sur la période 2006-2001, pour le financement des investissements stratégiques visant à améliorer les infrastructures physiques et institutionnelles de base et à accroître l’investissement et l’activité du secteur privé.

Quant au Burkina-Faso, 480 943 569 Dollars américains lui ont été destinés à partir de 2009 et pour 5 ans, pour un programme d’augmentation de  l’investissement dans le secteur agricole à travers l’amélioration de la sécurité foncière et la gestion des terres, d’améliorer l’accès aux marchés grâce au développement des infrastructures routières, et d’augmenter le taux de scolarisation des filles