Alors que le Togo a connu une fin d’année mouvementée marquée par des violences, la Croix Rouge Togolaise (CRT) clôture ses activités de 2017 sur un vœu : celui de voir la culture de la paix s’enraciner ! Dans la logique de sa traditionnelle rencontre de fin d’année avec les médias, la CRT, ce 28 décembre a échangé avec des professionnels des médias sur comment construire la paix ensemble.
A la Croix Rouge Togolaise, c’est désormais une tradition de rencontrer la Presse en fin d’année. C’est l’opportunité pour l’organisation de dresser son bilan et de se projeter dans de nouvelle forme de collaboration avec les médias. Pour cette année, la CRT note que le Togo a connu une fin d’année mouvementée. Mais l’organisation a profité de l’occasion pour faire une mise au point : en termes de chiffre par exemple, ce que communique la CRT ne concerne que les cas traités par elle ! De quoi lever l’amalgame sur les chiffres qui circulent par rapport aux nombres de blessées ou victimes des violences lors des manifs.
Mais l’essentiel de la rencontre avec la Presse ce jeudi
reposait sur l’appropriation de l’esprit de la croix rouge. Dans les différentes communications animées par Kenneth Lawson, chargé de la Presse à la croix Rouge Togolaise ont tourné sur le mouvement de la Croix-Rouge, son emblème ; les principes d’intervention de la Croix-Rouge. Des échanges ont permis de sensibiliser les médias sur le rôle de la CICR et donc de la CRT dans l’atténuation des souffrances des personnes victimes de violences ou en de crise humanitaire.
Les journalistes sont aussi eu droit à une présentation sur une campagne dénommée « Les soins de santé en danger ». L’idée état d’attirer l’attention sur les conditions difficiles dans lesquels se déroulent très souvent et de plus en plus la mission des personnels de santé dans les zones de crises. Ces derniers et les victimes font souvent l’objet d’attaques, de menaces, devenant ainsi des cibles. Le programme a pour vocation de sensibiliser les acteurs des crises mais aussi les médias sur la nécessité de faciliter l’accès aux soins en protégeant les personnels des services de santé et les victimes. Un message que les médias sont appelés à vulgariser davantage.
