hcrrunLe Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN), a démarré depuis ce 12 décembre à Lomé, la prise en charge médicale et psychologique des victimes vulnérables selon le programme de réparation de la CVJR ainsi qu’à leur indemnisation.

Les victimes vulnérables tout comme les autres victimes non vulnérables, dans un souci d’efficacité, ont été réparties en trois (3) pools. Ainsi, pour cette première vague, dix-sept (17) victimes sur une vingtaine programmée ont répondu présent à l’appel du HCCRUN. Venues des régions de la Savane, Kara et Centrale, ces personnes qui ont subi des préjudices vont être prises en charge durant la semaine du 12 au 16 décembre 2017.

Selon Mme Claudine Kpondzo-Ahianyo, deuxième rapporteur du HCCRUN, la prise en charge de ces personnes vulnérables qui avait fait des dépositions à la CVJR se fera en deux (2) volets.

« Ces personnes sont là pour la prise en charge en terme de réparation sur deux volets notamment le volet d’indemnisation et le volet de réadaptation. Le volet de réadaptation, c’est ce volet-là qui les conduit au bloc médical où les médecins en commençant par les psychologues vont discuter avec eux pour voir leur état mental ; après ils seront référés auprès des spécialistes entre autres la chirurgie dentaire, la chirurgie simple, les neurologues, les généralistes et les ophtalmologues. Après le bloc médical, les victimes vont passer à la caisse pour recevoir leur chèque et passer auprès de l’huissier certificateur pour certifier qu’ils ont accepté le processus de justice transitionnelle ou ils peuvent continuer s’ils le souhaite enclencher le processus de justice moderne », a expliqué la deuxième rapporteur du HCCRUN.

La semaine du 19 au 23 décembre 2017 sera consacrée aux victimes vulnérables du pool 2 constitué de la région des Plateaux-Est et la semaine du 26 au 29 décembre 2017 consacrée aux victimes vulnérables du pool 3 constitué de la région Maritime et Kpalimé.

Pour cette première étape d’indemnisation des victimes des violences commises durant la période allant de 1958 à 2005,  ils sont au nombre de 137 victimes réparties sur toute l’étendue du territoire. Les victimes concernées sont celles portant encore des séquelles physiques ou psychologiques graves et nécessitant des soins.