Atelier chaine de valeurLa 15e foire internationale de Lomé placée sous le thème « chaine de valeur, vecteur du progrès économique » est depuis son démarrage le cadre d’une multitude d’activités. Cependant, elle est aussi marquée par plusieurs rencontres  thématiques qui y sont organisées. Ainsi, ce 29 novembre s’est tenue la première conférence d’échanges sur le concept de ‘‘chaine de valeur : Aspect conceptuel et théorique ’’ animée par des experts et spécialistes de la question. Cette rencontre vise le partage d’expériences et la découverte des avantages de ce concept de chaine de valeur.

Au cours de cette rencontre les panelistes ont apporté des éléments de définition du concept de chaine de valeur, mais ils ont aussi apporté des explications sur son fonctionnement. Il faut retenir qu’une chaine de valeur peut être locale, nationale et même mondiale mais plusieurs théories entrent dans sa conception et dans sa compréhension.

Selon le professeur Mawuli Couchoro l’un des panelistes, « la chaine de valeur, c’est un processus de productions interconnectées que traversent les biens et les services depuis la conception et le design jusqu’à la fabrication, au marketing et à la commercialisation ».

Comme beaucoup de pays de la sous-région, le Togo se situe dans la simple production de biens. Dans un système de chaine de valeur, il faut que tous les acteurs soient capables d’aller au-delà de cette chaine de production des produits bruts. Ainsi, les Etats pourraient par exemple augmenter leurs échanges en passant à l’étape de spécialisation puisque dans ce genre de cas, le travail n’est plus compétitif et la viabilité d’une chaine de valeur repose sur la signature de contrats entre les acteurs.

Par ailleurs, au cours de cette conférence, les autres panelistes se sont plus appesantis sur les avantages et inconvénients de la chaine valeur. Il faut noter que dans une chaine de valeur, il faut un cadre institutionnel, de la transparence, la confiance et le bénéfice mutuel. Si toutes ces conditions sont réunies, pour le Dr Edoh Adade de l’ITRA (Institut Togolais de recherche Agronomique), « cela permettrait de créer d’avantage d’emplois et de restructurer positivement l’économie ».

Malheureusement ces infrastructures de productions actuelles sont telles que le Togo n’arrive pas à être très compétitif par rapport à la concurrence sur le plan international.

Clément Gado