Lundi, en présence du coordonnateur de la CEDEAO, Faure Gnassingbé, le Liberia s’est réjoui de la fin de l’épidémie sur son sol. Faure Gnassingbé, lui, a adressé ses félicitations à Monrovia pour avoir su tenir face à la menace. L’OMS qui déclare la fin de la menace au Libéria est elle-même épinglée par un rapport d’experts commis par l’ONU sur la gestion de l’épidémie.

Lundi 11 mai 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré la fin de l’épidémie à virus Ebola. Pour l’occasion, Faure Gnassingbé, le président togolais, coordonnateur de la CEDEAO pour la riposte s’est rendu à Monrovia.

Ce même 11 mai, un rapport d’enquête commanditée par l’ONU dénonce une « mauvaise gestion de l’épidémie » par l’OMS. L’enquête dirigée par Barbara Stocking, ancienne présidente d’Oxfam Grande-Bretagne pointe une réaction tardive de l’OMS face aux alertes données des mois avant le déclanchement de son intervention. L’enquête révèle aussi que l’OMS n’aurait pas fais appelle aux organisations humanitaires à temps et à d’autres organismes de l’ONU. Comme recommandation, il est proposé la création d’une force internationale d’intervention sanitaire, avec la mise en place d’un fond d’urgence.

L’épidémie d’Ebola qui a touché essentiellement le Libéria, la Guinée et la Sierra Léone a fait plus de 11 mille morts. Le Libéria seul a connu environ 4 mille décès.