Une vingtaine d’officiers et sous-officiers des armées du Togo et du Bénin participe à un atelier de renforcement de capacité en Droit International Humanitaire à Lomé depuis ce lundi, 16 juin 2014. La formation est conjointement initiée par l’Etat Major Général des Forces Armées Togolaises et le Comité Internationale de la Croix-Rouge, bureau de Lomé. Elle va durer deux semaines et se déroule au centre d’entrainement aux opérations de maintien de la paix.

Vingt officiers et sous-officiers du Togo et du Bénin participent depuis le lundi 16 juin 2014, à un atelier de formation sur le Droit International Humanitaire (DIH) à Lomé. Cette formation de deux semaines est organisée à l’intention des instructeurs des formateurs des armées du Togo et du Bénin.

Dans une sous-région en perpétuelle crise, avec les multiples  foyers de guerre et où les armées sont impliquées dans des missions de maintien de la paix, il urge, pour le CICR de rappeler les règles conventionnelles de respect de la vie humaine aux combattants.

Le Droit des conflits armées n’est pas le droit à la guerre mais un droit dans la guerre.  Selon le chef de Bureau  CICR à Lomé, Emmanuel Placca, « il faut alors respecter un minimum  de règles humanitaires en temps de guerre pour éviter de donner un visage barbare à la guerre ». C’est cette idée sera souligner aux séminaristes qui, en réalité, sont des membres de cellules ou comité de suivi du DIH au sein des Armées des deux pays. Ils seront appelés à leur tours, à transmettre les acquis de cette formation à leur frères d’armes engagés sur les terrains, par le biais des formateurs.

Les travaux de cette formation ont été ouverts par le chef d’Etat Major de l’Armée de l’Air du Togo. Il a rappelé aux séminaristes que le droit dans la conduite des opérations militaires ne doit pas être redouté, ni perçu comme un frein à l’efficacité militaire. « Le droit vient en appui de l’action militaire », va-t-il ajouté.

 

Carlos TOBIAS