La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) et le Mouvement  Martin Luther King (MMLK)  étaient face à la presse ce mercredi  à Lomé.  Ces organisations de défense des droits de l’homme demandent que toute la lumière soit faite sur la mort  du rugbyman togolais Michel Evoda  vivant en Allemagne.  Leur version de la mort du togolais mort en Allemagne  en décembre dernier a été rendue publique.

Ces organisations  togolaises de défense des droits de l’homme  ont révélé à la presse ce 28 mai 2014,  l’  « assassinat du togolais Michel Evoda ».  Selon les organisations togolaises de défense des droits de l’homme dont la LTDH, l’ASVITTO, et le MMLK, saisies par la famille,  la police Allemagne a abattu  Michel Evoda  le 12 décembre 2013 à son domicile.  « Michel Evoda  est mort de deux balles dans la tête », a indiqué le pasteur Edoh Komi.  La police Allemande serait intervenue  pour mettre fin à une dispute  entre Michel et sa conjointe allemande, Cathérine.

Comment la police allemande réputée en ce qui concerne le maintient d’ordre dans le respect de la vie  humaine, n’a pas eu d’autres choix que de tirer sur un homme sans arme ? La police allemande aurait choisi un tir tendu en vue de maitriser la victime ? Quelles dispositions les autorités allemandes et togolaises ont pu prendre depuis décembre 2013  pour faire la lumière sur ce drame ? Autant de préoccupations qui se doivent de trouver des réponses, selon les organisations.  Pour élucider cette ‘’tragédie’’, plusieurs tentatives envers les autorités allemande et togolaises sont restées lettres mortes. « Nous avons tenté de  rencontrer le HCDH, le ministère des affaires étrangères  mais rien ne bouge », s’est indigné Olivier Amah, président de l’ASIVITTO.

Michel Evoda, abattu  dans des « circonstances controversées »  est un   jeune togolais de 28 ans évoluant dans un club  de rugby  en Cologne en Allemagne.  Tout en réitérant  son attachement au « respect scrupuleux du droit à la vie » en tant qu’organisations de droits de l’homme,  ces organisations demandent l’ouverture d’une enquête élucidant les circonstances de cette  disparation.

Christelle AMEN