Ils sont deux : Djossou Semondji ancien ministre de la planification et Damipi Noupokou, ex tenancier du portefeuille des mines et de l’Energie à faire face à la Presse mercredi. Ces conseillers du président Faure Gnassingbé ont fait le point de la situation sociopolitique de ces derniers jours au Togo .

(à dte) Djossou Semondji ancien ministre de la planification et Damipi Noupokou (g), ex tenancier du portefeuille des mines et de l’Energie face à la Presse mercredi.
(à dte) Djossou Semondji, ancien ministre de la planification et Damipi Noupokou (g), ex patron des mines et de l’Energie face à la Presse mercredi.

Une semaine après la restriction d’internet et de la communication téléphonique dans le pays, les deux hommes ont estimé devant la presse que «le gouvernement pour des raisons sécuritaires, a pris la responsabilité d’interrompre une partie d’internet pour quelques jours».
Dans le bilan livré à la presse, on retient que 86 personnes ont été interpellées à la suite des manifestations des 6 et 7 Septembre, et ont toutes été relâchées. Ces conseillers du président togolais Faure Gnassingbé ont estimés à 1,5 milliards de F CFA, le manque à gagner engendré par les récents remous socio-politiques.

Ils dénoncent la perpétuité des appels à manifester, alors que le gouvernement appelle au calme; et par souci d’apaisement a « adopté et transmis au parlement, un projet de loi sur la modification de la constitution».
Pour l’opposition, quoique ce projet de loi prenne en compte la limitation de mandats présidentiels à deux (2) et le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux (2) tours, il manque un fragment essentiel : « en aucun cas, nul ne peut faire plus de deux (02) mandats)».

C’est l’actuelle pomme de discorde entre l’opposition parlementaire et la majorité présidentielle au parlement. Du coup, l’opposition campe sur un retour à la constitution originelle plébiscitée par 95% des Togolais en 1992 et demande même un départ immédiat du président togolais après l’adoption de la loi.

Jeudi, l’assemblée nationale devrait ouvrir la session extraordinaire consacré au projet de révision constitutionnelle du gouvernement.