Le programme de l’entrepreneuriat féminin en Afrique, la session du Togo a rassemblé ce mardi, 7 février, des femmes productrices pour une session d’information et de formation sur la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique(AGOA). L’idée est de les inciter à créer une plateforme nationale afin de répondre aux éventuelles exigences du marché américain.
La démarche précède le prochain forum de l’Agoa au Togo. La rencontre avec les femmes productrices et exportatrices à laquelle se sont joints les médias a pour objectif de créer une plateforme nationale pour répondre à la demande du marché américain. Pour ce faire, ces femmes ont été informées sur les opportunités et les barrières qui, une fois levées, permettent d’avoir un accès facile au marché américain, selon les termes de l’AGOA.
L’AWEP-Togo, programme de l’entrepreneuriat féminin en Afrique (African women’s entreprenship program) est l’initiatrice de la démarche. Sa coordinatrice, Sylie Benissan-Messan souhaite « que toutes les productrices et exportatrices soient référencées au Togo ». « Nous voulons créer un cadre de communication, de mobilisation et de sensibilisation », ajoutera-t-elle ; tout en précisant que c’est le seul moyen pour permettre de bénéficier de la très prochaine rencontre de l’AGOA à Lomé.
Avec l’appui des médias, AWEP-Togo veut susciter l’esprit de réseautage des entreprises togolaises. Il s’agit d’arriver à des ententes commerciales sur des bases juridiques bien définies.
La loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (African growth opportunities act, AGOA) représente plusieurs avantages pour les entreprises africaines, comme les exportations avec 0 frais de douane. Une aubaine que AWEP-Togo veut voir les femmes entrepreneuses du Togo saisir.
