« Ensemble au service de la performance des filières fruits et légumes ouest-africaines ». C’est fort de cet engagement que les acteurs de ces filières sont à Lomé pour réfléchir sur les opportunités de marchés et sur l’adaptation aux réglementations pour un accès plus compétitif au marché européen.
L’Union Européenne a récemment revu sa réglementation sur la santé végétale. Or les filières fruits et légumes du Togo et de la sous-région ouest-africaine de plus en plus visent le marché européen. L’atelier régional ouvert mercredi à Lomé doit donc permettre de réfléchir à une adaptation à cette réglementation afin que les frontières européennes ne se referment pas au marché sous-régional.
Il s’agit particulièrement d’échanger sur les mécanismes pour réduire la menace des micro-organismes qui compromettent la qualité des produits exportés et qui les rendent impropres à la consommation. Deux jours d’échange d’expériences entre les pays de la sous-région qui vont revenir sur les enjeux du renforcement des capacités d’inspections des producteurs de la région. L’autocontrôle sera par exemple recommandé pour minimiser les risques.
C’est le ministre de l’Agriculture, le colonel Ouro-Koura Agadazi qui a ouvert l’atelier. Occasion pour lui de saluer l’investissement dans le secteur agricole des partenaires comme l’Union Européenne et l’accompagnement des organisations comme le COLEACP. Il a invité les producteurs à reconsidérer le marché régional (UEMOA et CEDEAO) qui regorge de potentialités en termes de consommation.
L’atelier régional de Lomé évoquera donc la sécurité sanitaire des produits, les contraintes et opportunités pour conquérir le marché européen. Comment traduire en pratique la demande des consommateurs, évaluer les risques en matière de pratiques sociales et environnementales, identifier les actions nécessaires… voilà ce à quoi les participants vont s’atteler avec l’appui de plusieurs experts de la sous-région et de l’Europe.
Ces derniers présenteront aux acteurs de la sous-région le marché européen. En prenant des cas précis de succès de certains pays, les travaux permettront également d’anticiper les enjeux futurs. Le tout dans l’optique de faire des filières fruits et légumes, des vecteurs de l’économie dans les espaces UEMOA et CEDEAO.
Ben SOULEYMAN
