Chaque année, le 1er avril, les blagues fusent partout, bonnes ou mauvaises. Des annonces, des plus « sérieuses » au plus inquiétantes sont dissimulées, soit par les individus, ou par les médias. Mais d’où est venue l’idée de faire du 1er avril, une journée de toutes les taquineries ?

Par coup de fil, SMS, sur les médias ou encore dans la rue, les canulars sont légions chaque 1er avril. Le jour de la farce où s’observe la tradition du « poison d’avril » continue de prendre bien de personne dans son hameçon. Un canular qui vite, est pris pour une réalité et qui, une fois découvert, fait sourire ou fait grincer les dents.

En réalité, c’est une vieille tradition qui date des années 1500 et qui vient de la France. A l’époque, l’année démarrait le 1er avril, avec les échanges de cadeaux. Puis, le roi Charles IV décida que le 1er janvier devienne le premier jour de l’année. Pendant longtemps, plusieurs français n’ayant pas appris la nouvelle, continuaient par célébrer le jour de l’an, le 1er avril.

Pour donc se moquer d’eux, et comme le jour de l’an est un jour de cadeaux, on offrait le 1er avril, du poisson à ceux qui continuaient  par célébrer l’an, les 1er avril. Le poisson était alors choisi pour jouer ces tours, à cause du temps. La période d’avril coïncidant avec la fin du carême (notamment chez les chrétiens) ; la viande était alors peu recommandée.

Si le 1er avril marque le jour des farces dans la tradition française, on parlera du 28 décembre chez les espagnoles et les latinos d’Amérique. Ce jour  à l’origine, commémore le massacre des enfants de Bethléem de moins de deux ans ordonné par Hérode (selon l’évangile de Matthieu 2-16). Mais il deviendra très vite celui des blagues et plaisanteries. Selon wikipedia.org, le 28 décembre, équivalent du 1er avril, on accroche un personnage en papier au dos de ceux dont on veut se moquer.

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