Une foule impressionante a envahi dimanche les stands de la foire
Une foule impressionante a envahi dimanche les stands de la foire

Ouverte depuis le 23 novembre dernier, la 15ème foire internationale de Lomé a  connu la participation d’exposants de divers secteurs. Ces sociétés, qu’elles soient présentes au Togo ou qu’elles viennent  de l’extérieur, ont rivalisé d’ardeur et de labeur au cours de ces 15 derniers jours et se sont livrées à une bataille commerciale impressionnante. Entre faire du chiffre d’affaire et gagner en visibilité, les enjeux diffèrent d’une société à l’autre.

Il y’a une raison à ce que tout Lomé ; mieux, tout le Togo se retrouve  en miniature  au CETEF en terme de représentations commerciales et d’affaires. Philipe Vedzo, responsable d’une société de publicité présente à la foire dit à ce propos : « notre présence ici à la foire, c’est d’abord pour nous faire connaitre ; avoir un carnet d’adresses bien fourni. Donc, nous pouvons dire que  nos attentes sont entrain d’être comblées  d’autant plus qu’il ya  plusieurs visiteurs qui  viennent manifester leur intérêt pour notre société  et je suis sûr qu’ils nous visiteront après  la foire pour des contrats. »

Si pour certains, gagner en visibilité est déjà une victoire, ce qui  souvent est  le cas des sociétés  spécialisées en prestations de service ; gagner en chiffre d’affaires est l’objectif principal pour d’autres surtout celles  qui excellent dans la production et la vente de biens de toutes sortes. « Les gens  viennent nous voir mais ils ne font que de la lèche-vitrine et refusent  de mettre la main à la poche » se plaignait Gédéon, tenancier d’un stand de prêt à porter.  Samuel, responsable marketing d’une société de vente  d’appareils électroménagers, renchérit : « on n’arrive pas à vendre. Les visiteurs viennent demander les prix des articles  mais ne reviennent plus. »

Tout le CETEF plein à craqué dimanche
Tout le CETEF plein à craqué dimanche

A coté de ces deux extrêmes se placent certains dont l’avis est plus mitigé, et leur objectif moins stricte. Matelot Eyram, responsable communication d’un institut supérieur de formation exposant à cette foire pouvait dire : « notre objectif est atteint dans la mesure où nous avons parlé de nos offres et produits à ceux qui ne nous connaissaient pas. C’est déjà  bien. Maintenant c’est le retour et le suivi qui viendront après qui feront notre entière satisfaction. »

Plus que quelques heures avant la fermeture de la 15ème  foire internationale de Lomé. Depuis samedi,  ces  sociétés mettaient les bouchées doubles afin  d’optimiser leur rentabilité directe ou indirecte et de profiter pleinement de cette manne foraine.

Yannick HIATOR